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Les Bouli la tête à l'envers

Les Bouli la tête à l'envers
5 août 2009

Last days in NZ...

23e jour.

Mardi. Nous nous réveillons pour notre dernière journée complète en Nouvelle-Zélande avec pour objectif de visiter Auckland et de faire nos derniers petits achats souvenirs. Nous partons vaillamment à pied à la découverte de la ville. Nous passons par le Grafton Bridge qui est en pleine rénovation et qui a surtout la particularité d’avoir été le premier ouvrage d’art routier d’importance construit en Nouvelle-Zélande (1905). Nous descendons ensuite Queen Street qui est l’artère commerçante et touristique d’Auckland. Achats divers, en particulier les cartes upside-down et australasie centrées. Pause dans l’Albert Park, les enfants jouent aux Robinsons dans un arbre aux multiples troncs et ramifications. Puis nous traversons le quartier de l’université d’Auckland, qui a l’air d’une vraie ruche ! Puis nous déjeunons dans un Subway dans le quartier de Parnell. Le quartier est plutôt ancien, avec de très jolies maisons de style victorien et des passages cachés où l’on trouve de petites boutiques. Retour au motel par le Domain. Puis nous partons pour la fin de l’après-midi nous promener en bord de mer, sur la Tamaki drive, la route qui longe la côte entre Auckland city et Saint Hélier à l’est. Jeux sur la plage et sur deux grands playgrounds. Dernière soirée consacrée à préparer les bagages…

Mercredi. C’est le grand jour ! Nous avons devant nous une grande matinée avant de devoir rendre la voiture de location et nous présenter à l’aéroport. Nous quittons le motel pour aller visiter l’Auckland memorial museum of war, qui est situé au plein centre du Domain. C’est le grand musée d’Auckland, qui effectivement consacre une partie de ses expositions à l’engagement de la Nouvelle-zélande dans les conflits mondiaux, mais aussi présente la faune, la flore, le volcanisme du pays. Le musée est très bien organisé, et les enfants sont très intéressés. Puis nous partons pour l’aéroport… Adieu la Nouvelle-Zélande nous repartons avec une multitude de souvenirs merveilleux…

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5 août 2009

Christchurch

21e et 22e jours

Dimanche. Il fait toujours grand beau sur Christchurch ! Mais au petit matin, la maison est très très fraîche, Léonard termine son petit déjeuner emmitouflé dans sa couette ! La voiture est couverte de givre. Nous partons vers 10 heures pour explorer la côte au Sud-Est de Christchurch. Nous nous arrêtons d’abord à Sumner, connue pour son spot de surf. La plage est visiblement une promenade appréciée des néo-zélandais du coin, car il y a beaucoup de monde qui marche en famille, très souvent accompagnés de chiens. Nous leur emboîtons donc le pas, en longeant la mer qui est en train de descendre. Il y a de très jolies maisons qui sont construites sur les collines qui surplombent la plage, et certaines sont dangereusement perchées sur pilotis au bord de l’abîme ! Puis nous passons de l’autre côté de la colline pour déjeuner au bord de la plage de Taylor’s mystake, les enfants s’emparent du playground et doivent défendre leur territoire contre un petit néo-zélandais qui leur chante des chansons… euh… on va dire… amicales ?! Puis nous marchons sur la plage sur laquelle est échouée une otarie qui a l’air assez mal en point… mais peut-être fait-elle simplement la sieste… Nous roulons ensuite le long de la côte, passons Lyttelton – le port des premiers colons de la région de Canterbury – et faisons un arrêt à Governor’s bay. La vue est évidemment très jolie, les collines arides tombent dans la mer, il y a un joli sentier du littoral et une plage dont les rochers deviennent rapidement pour Léonard et Titouan un atelier de taille de pierres à la mode préhistorique… Ils pourraient jouer des heures… mais le soleil commence à baisser et il est temps de rentrer à Christchurch. Avant de retourner à la maison, nous repassons par le centre ville pour nous promener une nouvelle fois dans Hagley Park. Les garçons trouvent de vieux tees de golf sur le parcours et organisent un mini-golf dans le petit jardin de la location.

Lundi. Après une nuit plutôt agitée – on a un crédit d’électricité qui fonctionne avec une carte et un lecteur et comme la carte arrive à expiration, le lecteur sonne très régulièrement et très fortement pour nous prévenir qu’il faut rajouter du crédit… puis Marion se lève pour vomir, probablement à cause de sa peur de l’avion – une nouvelle belle journée s’annonce ! Nous préparons nos bagages pour notre retour sur l’île du Nord. Nous rendons notre petite voiture qui nous a accompagnés vaillamment sur toutes ces magnifiques routes de Nouvelle-Zélande à l’agence Oméga à côté de l’aéroport. Le manager parle très bien français et nous avouera après que Pascal lui ait posé la question que sa mère était française… C’est bien agréable d’échanger avec quelqu’un sans difficultés... J’avoue que c’est la seule chose qui m’est pénible : ne pas pouvoir parler facilement et ne pas comprendre tout ce qui se dit ! Enregistrement à l’aéroport, passage de sécurité, embarquement, tout se fait remarquablement sereinement, les kiwis sont zen ! Et il faut dire que nous prenons uniquement un vol intérieur… Arrivée à Auckland sous le soleil, il fait très doux, ça fait du bien ! Nous prenons notre nouvelle voiture de location et partons à la recherche de notre dernier motel. Il est situé juste à côté de l’hôpital d’Auckland et du très grand parc d’Auckland Domain. Après l’installation, nous allons forcément nous promener dans le parc, qui est situé sur l’emplacement de plusieurs petits volcans très anciens Le plus grand des volcans est un endroit sacré pour les maoris et lorsque nous atteignons son sommet, il nous permet d’avoir une vue panoramique sur la ville… Petites courses dans une minuscule supérette, et soirée tranquille… Demain, dernier jour complet en NZ !!!!

5 août 2009

Glacés au glacier

18, 19 et 20e jours.

Jeudi. Il pleut, il pleut, il pleut toujours cats and dogs sur Hokitika… Il a plu très fortement toute la nuit, un vent particulièrement fort accompagnant la pluie. Temps encourageant pour faire du tourisme ! Nous partons tout de en direction de la région des glaciers, avec comme idée d’aller admirer le Franz Josef glacier. 2 heures de route aller. Ca tombe bien, il pleut, on n’a rien d’autre à faire que de rester bien au sec dans la voiture ! La route traverse des paysages noyés sous la pluie (bizarre…), c’est assez désespérant. Sous le soleil, cela doit certainement être plus souriant… Quelques villages semblant un peu abandonnés, des troupeaux de vaches et de moutons, des travaux sur la route… Le spectacle commence à nous paraître habituel. Nous arrivons à Franz Josef, le village près du glacier du même nom. Pour atteindre le chemin qui mène à un point de vue sur le glacier, nous devons emprunter une route non goudronnée. Il pleut toujours à verse, on longe la rivière glacière très boueuse qui charrie de gros galets gris, des ornières se sont creusées sur la route, la voiture patine un peu, j’ai hâte d’arriver au parking ! L’arrivée au parking se fait finalement sans encombre et nous partons pour une petite marche de 20 minutes qui va nous permettre d’approcher le glacier à moins de 200 m. Il pleut moins, nous marchons courageusement. Des cascades descendent des montagnes qui nous entourent. La pierre est très noire. Le glacier surgit de la brume, c’est à la fois impressionnant et un peu décevant de ne pas pouvoir aller le voir de plus près. Mais des panneaux nous rappellent à de nombreux endroits que c’est très dangereux de vouloir s’approcher plus, la rivière étant très changeante et le glacier en constant mouvement. Il se remet à pleuvoir très fortement alors que nous rejoignons la voiture, avec des grêlons en cadeau bonus ! Pause-déjeuner au Beeches, lasagnes, quiches, burritos et frites, bof…mais le restaurant a l’intérêt d’être très bien chauffé par une cheminée au gaz, nos coupe-vents sont à nouveau opérationnels après déjeuner ! Retour sous la pluie à Hokitika. La soirée se passe tranquillement, on commence à avoir notre petite routine : Masterchef sur TVOne avant 18 h, puis les infos et la météo juste avant 19 h… Dîner, jeu de mimes avec les enfants – Titouan a le mime très… conceptuel, je remporte un gros succès avec mes essuie-glaces – et coucher avec la douche chaleur des electric blanquets…

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Vendredi. Le soleil brille à nouveau !!!! Nous quittons Hokitika avec un programme assez chargé : avant de passer d’ouest en est, nous allons à Punakaiki pour admirer ces pancakes rocks dont tout le monde parle. La route vers le Nord est superbe, le soleil qui illumine la campagne et nous permet de voir les montagnes enneigées au loin y est pour beaucoup ! La mer de Tasmanie est très houleuse, d’autant plus que du vent de terre souffle, la petite région de Punakaiki est connue pour son climat presque sub-tropical, dû à la présence d’un courant sous-marin chaud qui arrive d’Australie. Beaucoup de cabbage-tree, de palmiers, de flax donc… La marée ets haute et c’est un coup de chance : les pancakes et les blow-holes (trous qui soufflent) sont vraiment impressionnant à ce moment-là. Petite promenade sur le parcours des pancakes. Sur le parking, nous faisons connaissance avec un weka, sorte de pie de Nouvelle-Zélande, très intéressée par le petit goûter du matin des enfants. Retour par la même route, avec un arrêt sur une aire qui surplombe la mer pour le pique-nique. En début d’après-midi, nous prenons la route d’Arthur’s pass, qui va nous permettre de traverser l’île du Sud d’ouest en est en un peu plus de 4 heures. La route traverse des paysages très sauvages, désertiques, sans végétation. Il a neigé la veille, un peu de neige reste accrochée sur le bord de la route. Au niveau du col d’Arthur’s pass (923 m), la route n’est plus goudronnée, et pour l’entretenir, il y a simplement deux engins de chantier qui passent leur journée à passer et repasser sur la route pour l’aplanir et mieux repartir les gravillons… Nous verrons cinq keas au long du trajet, ce sont des perroquets de montagnes qui paraît-il adorent mordre le plastique des joints des fenêtres de voiture… Nous arrivons à Christchurch en fin d’après-midi. La ville semble très étendue. Nous trouvons la location sans trop de difficulté. Installation et adaptation aux particularités de la maison…

Samedi. Il fait très beau, mais très froid ! Il a gelé dehors et il fait un petit 10° dans la maison… On se prépare pour aller découvrir la ville. Les rues sont tirées au cordeau et l’ambiance est très anglaise. Nous montons en haut du clocher, 134 marches pour avoir une jolie vue sur la ville. De retour sur le parvis, Pascal participe – embauché de force – à un spectacle de rue ! Promenade dans les rues, crêpes pour les enfants (un petit avant-goût de retour en France !) sur le marché d’Arts Centre. Musée de Canterbury, où la vie des colons anglais de la fin du XIXe siècle est racontée à travers de très jolies mises en scène. Tour dans le Botanic Garden et Hagley park (le plus grand parc de la ville). L’après-midi se passe au bord de l’océan Pacifique, à New Brighton, banlieue de Christchurch (ou quartier ?) Grande plage de sable marron, il fait légèrement frisquet. Nous arpentons la grande jetée qui avance droit dans la mer et qui a été construite grâce aux donations de bienfaiteurs privés et publics. De son haut, nous regardons un artiste de l’éphémère qui a dessiné sur le sable un grand motif ésotérique à l’aide d’une lance et d’un râteau, puis nous attendons que la marée commence à effacer le dessin pour rentrer à la maison…

23 juillet 2009

Jeux sur la plage de Kaikoura

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Jeux sur la plage de Kaikoura

23 juillet 2009

Sur la route, entre Kaikoura et Hanmer Spr

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Sur la route, entre Kaikoura et Hanmer Springs

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23 juillet 2009

Et voici la pluie...

16 et 17e jours.

Mardi. Après les préparatifs classiques du matin (dont un petit déjeuner qui s’anglicise : pancakes maison), nous partons pour une promenade d’une heure avec pour but d’atteindre un point de vue sur Hanmer Springs et les montagnes environnantes. Les enfants – enfin surtout les garçons et surtout Titouan – commencent par râler : il fait marcher, ça monte, c’est trop long… On grimpe sur un large sentier bien balisé, dans une forêt de grands grands pins. Le point de vue est, comme on commence à en avoir l’habitude, splendide, mais on ne s’en lasse pas ! Le retour se fait plus facilement, forcément ça descend ! Déjeuner au motel, puis nous partons faire un parcours de mini-golf juste à côté. Le ciel menaçant depuis le matin est de plus en plus gris et la pluie commence à tomber alors que nous en sommes au 8e trou. Nous finirons le parcours sous une pluie battante : Pascal est la grand gagnant, suivi de près par Léonard, puis Hélène puis Marion et Titouan. Le reste de la journée se passera au chaud au motel, le vent soufflant de plus en plus fort et la pluie tombant de plus belle ! Nous avons bien fait d’aller nous baigner dans les sources d’eaux chaudes la veille !

Mercredi. Nous quittons Hanmer Springs sous un beau soleil mais la direction que nous allons prendre pour rejoindre notre prochaine étape, Hokitika, nous montre un ciel peu engageant… Petites courses juste avant de partir de la ville (tongs pour les garçons, cadeau pour Mister, petit bijou pour Marion). La route que nous prenons passe par le Lewis Pass, un col situé à plus de 800 m d’altitude (Hanmer Springs : 350 m). Nous longeons des rivières qui doivent avoir des cours plus larges au printemps à la vue des champs de pierre qui les entourent, des forêts et des paysages désertiques. Peu de villages ou même de maisons isolées. Les hommes qui vivent dans les quelques hameaux traversés doivent se sentir parfois bien seuls au monde ! (et c’est peut-être ce qu’ils recherchent, les paysages que nous voyons me font penser à ceux du film Into the Wild, dont nous avons revu quelques passages à la télé néo-zélandaise il y a deux jours). Nous passons de l’autre côté de la chaîne des Alpes du Sud, dans la région du Westland, surnommé Wetland, car il pleut énormément… D’ailleurs, nous sommes là pour le vérifier : il pleut, il pleut, il pleut… La météo a placé cette région (ainsi que plusieurs autres de la NZ) en alerte niveau pluie et vent (heavy rain and strong wind) pour les deux jours qui viennent. Nous profitons tout de même d’une petite éclaircie pour pique-niquer en extérieur sur une aire de bord de route : les 15 minutes accordées sans gouttes sont exactement ce qu’il nous fallait ! Nous arrivons à Hokitika en tout début d’après-midi après avoir longé la mer de Tasmanie, qui est déchaînée mais moins impressionnante que le Pacifique. Le sable de la plage est gris très foncé, voir violet par endroit. Beaucoup de bois flotté jonche la plage, il y a peu de coquillages mais de très jolis gros galets aux multiples rainurages. Nous trouvons le motel en tâtonnant un peu. Le propriétaire est charmant, et très bavard : je ne comprends pas grand chose de ce qu’il nous décrit des attractions de la ville et des environs, mais une chose en ressort : il faut que nous allions voir les glaciers qui se trouvent à deux heures de route de Hokitika… On n’avait pas prévu d’y aller, trouvant que cela rajoutait trop de route, mais il nous a convaincu ! Nous irons donc demain… En fin d’après-midi, nous faisons un petit tour en ville, qui a l’air d’être restée figée dans les années 50 : impression de far-west et de bout du monde… La ville est connue pour ses artisans qui travaillent le jade (néphrite) et en font des bijoux, représentant traditionnellement des symboles maoris. Visite donc de plusieurs boutiques, mais rien qui ne me plaise vraiment… Petites courses (qui assomment Léonard, mais il faut bien que l’on achète de quoi remplir cinq estomacs souvent très affamés). Dîner de fish and chips locaux, c’est typique, mais qu’est-ce que c’est gras !

23 juillet 2009

Alpine Pacific Triangle

14e et 15e jours

Dimanche. Le soleil brille sur Kaikoura lorsque nous nous réveillons. Après le petit déjeuner, les enfants nous entraînent pour aller saluer les animaux : Marmalade et Milo les cochons poilus, Trouble la chèvre, Jesse et Barney les chiens et le wallaby… Puis nous partons pour une grande balade sur la péninsule de Kaikoura, qui surplombe le Pacifique. Une colonie d’otaries y a élu domicile, nous les côtoierons tout au long de notre promenade. Elles sont placides, allongées sur les rochers ou sur la plage herbue. Quelquefois l’une d’entre elles pique un plongeon dans l’eau et son aisance dans les vagues donne envie d’être une otarie aussi ! Nous pique-niquons au-dessus des falaises, il fait très bon, c’est vraiment agréable. Puis nous trouvons un sentier qui nous mène en bas, sur la plage. Nous trouvons un piège qui a pris une espèce de fouine, en effet, des oiseaux nichent dans ces endroits et pour les protéger, les gardes du DOC (Department of Conservation, l’équivalent de notre ONF et du conservatoire du littoral conjugués) placent des pièges pour attraper les prédateurs. Nous regardons les grosses vagues du Pacifique se fracasser sur les rochers un peu au loin, c’est impressionnant ! (et la houle au large semble très très haute, heureusement que nous sommes sortis en mer la veille !) Jeux sur la plage, ramassage de gros coquillages typiques : les paua, qui, une fois polis, offrent de très jolis couleurs de nacres à admirer, les Maoris d’ailleurs les utilisent pour faire des bijoux. De retour au parking au bout de la péninsule, nous avons la surprise de retrouver notre voiture couverte de mouches, beurk… il faudra un grand tour de voiture avec plusieurs arrêts pour les évacuer du moteur sur lequel elles ont trouvé refuge pour en venir à bout…

Retour à la maison, petite sieste, puis nous ressortons en ville pour une pause internet et quelques petites courses.

Dîner et soirée tranquille.

Lundi. Départ de Kaikoura pour Hanmer Springs, 137 km de route. Nous choisissons d’emprunter la route la moins fréquentée et nous faisons bien : la Nouvelle-Zélande est à nous seuls ! Paysages une fois de plus grandioses, moutons et prés à perte de vue. On aperçoit aussi des troupeaux de cerfs et de biches, visiblement en élevage. La route est très souvent entrecoupée de ponts à un seul sens, il faut bien faire attention avant de s’engager… Les hautes montagnes sont notre horizon, et nous longeons des rivières grises qui charrient des gros cailloux. Les arbres sont géants, certains arborent une très belle couleur orange en haut de leurs branches dénudées. Le parcours est très sinueux et c’est vraiment splendide. Nous arrivons à Hanmer Springs vers midi. C’est une petite ville uniquement tournée vers le tourisme : thermes d’eaux chaudes et soufrées très réputés dans le pays, station de ski, loisirs de plein air (en particulier des balades en quad et petits véhicules à chenilles pour passer partout dans la montagne). Déjeuner sur le pouce dans le centre de Hanmer Springs puis nous nous installons dans notre motel. C’est le luxe !!! Chauffage central (oui !!!!!!) et surtout trampoline dans le petit jardin juste en face de notre appartement, les enfants sont aux anges… Petites courses dans le village avant le goûter puis bains aux piscines d’eaux chaudes, l’eau à 36° et 39° selon les piscines est un vrai délice. La nuit tombe, les bassins sont entourés de pierres et de buissons, la vapeur se dégage des piscines… on a l’impression de prendre un bain dans la marmite d’une sorcière géante ! Mais cela ne nous inquiète pas trop, l’eau chaude se charge de nous détendre… Dîner rapide, les enfants tombent de sommeil…

23 juillet 2009

Kaikoura : les cochons et les dauphins

12e et 13e jours

Vendredi, route de Picton à Kaikoura. Il fait beau et très doux. Nous passons à Blenheim, connue pour ses vignobles. La route est magnifique, coincée entre l’océan Pacifique et les montagnes. Les montagnes sont couvertes d’une végétation d’herbes pelées, avec une multitude de moutons qui paissent dessus. Les moutons sont presque de la couleur de l’herbe, parfois tellement que je les confonds avec des buissons ! La côte est très découpée et sauvage : pas un village digne de ce nom sur 150 km ! Beaucoup de pins, de sapins, d’eucalyptus… On s’arrête à Oahu point, car c’est le lieu de vie d’une colonie d’otaries à fourrure de Nouvelle-Zélande. Elles sont partout sur les rochers surplombant la mer, sur les étendues herbeuses de la plage, c’est impressionnant de voir dans la nature et de si près des animaux que nous sommes plutôt habitués à voir dans les zoos… Pique-nique à Kaikoura, en bord de mer, avec les mouettes comme compagnie intéressée…Puis nous trouvons la location que j’ai réservé : retour en arrière d’au moins 50 ans, nous allons vivre pendant trois jours dans un vieux petit cottage construit dans au milieu du 20e siècle et si le confort s’est un peu amélioré depuis, il n’empêche que c’est encore très rudimentaire et que la décoration est toujours très typique ! Un seul moyen de chauffage, un petit poêle dans le séjour… mais les bouillottes sont fournies ! L’avantage de ce cottage, en plus de son cachet, est d’être accolé à une mini-ferme que l’on peut visiter avec les enfants. Succès assuré avec des chèvres – dont une très entreprenante, on aura du mal à se défaire de sa présence disons… insistante – des moutons (of course), des cochons poilus, des poules, des poneys, des lapins, des cochons d’Inde (Guinea pigs ici), et plus exotique, des chinchillas, des paons, des lamas et un wallaby ! On assiste à la séance de nourriture du soir et faisons connaissance d’une jeune Française qui est ici pour travailler en WOOFING, un système qui permet aux jeunes étrangers de travailler pour subventionner leur séjour en Nouvelle-Zélande. Petites courses dans Kaikoura, et nous en profitons pour réserver la sortie en mer du lendemain… Après le dîner, nous sortons quelques minutes pour admirer le ciel étoilé. La voie lactée est très visible ainsi que des milliers d’autres étoiles… Cela faisait longtemps que je n’avais pas observé un ciel aussi pur…

Samedi.

Levé très tôt pour se rendre au rdv de 8h30 pour la sortie en mer avec Dolphin Encounter. Le but : aller en mer observer les dauphins et également voir d’autres personnes plus courageuses que nous nager avec eux. Kaikoura est réputée pour ses côtes où vivent à l’année plusieurs sortes d’animaux marins : en plus des otaries d’hier, on trouve donc aussi des dauphins (dusky dolphins) et des cachalots. Nous partons dans un petit bateau avec une vingtaine d’autres personnes dont 9 prêtes à plonger pour nager avec les dauphins : la mer est annoncée comme étant à 8-10°, c’est très très froid ! Nous allons à la recherche des dauphins et comme ce sont des animaux sauvages, les trouver peut prendre de 15 à 45 minutes de trajet. Jour de chance, au bout d’environ une demi-heure, ils sont là ! Ils nagent très vite, filent à l’avant du bateau, sautent hors de l’eau, replongent et ressortent un peu plus loin, c’est magique ! Nous voyons aussi des albatros, dont la taille est vraiment impressionnante ! Marion et Léonard sont enchantés et affrontent bravement les flots, malheureusement Titouan est malade presque depuis le départ et ne verra rien des dauphins : soit il vomit, soit il dort… Les nageurs s’en donnent à cœur joie parmi les dauphins mais semblent vite saisis par le froid, normal vu la température de l’eau…

Retour à terre. Titouan récupère vite. Déjeuner et sieste à la maison, puis balade dans la ferme. Courses à Kaikoura : on dévalise à nouveau un surfshop. Dîner rapide à la maison : il faut être à l’heure pour le match des All Blacks contre l’Australie. On va le voir dans un pub de la ville, à l’ambiance très chaleureuse. Les All Blacks gagnent, vive la Nouvelle-Zélande !

18 juillet 2009

Bon, vous tournerez la tete pour admirer Marion

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Bon, vous tournerez la tete pour admirer Marion en train d'admirer les dauphins, je viens de faire une mauvaise manip' et viens d'effacer le message que je venais de passer 20 minutes a ecrire avec un  fichu clavier qwerty, dans un cybercafe a Kaikoura !!!!

Tout va bien, on est donc sorti en mer ce matin pour voir des dauphins, c'etait magique, meme si Titouan a ete malade tout du long... (rassurez-vous, au retour, en voyant la cote, des que je lui ai dit qu'il aurait droit a un petit souvenir pour compemser le fait qu'il n'avait rien vu, il m'a tout de suite dit "je vais bien je vais bien !")

18 juillet 2009

Beautiful Queen Charlotte and Pelorus sounds

11e jour

Réveil sous le soleil levant. La plage est dégagée devant le motel, c’est bientôt la marée. Les enfants vont jouer en compagnie des canards sur la plage. Départ pour la journée. Route vers Havelock via

la Queen

Charlotte

Drive, la route s’élève rapidement au dessus de Picton, nous surplombons le sound, les vues sont splendides. La route est très sinueuse. Arrêts divers pour prendre des photos des points de vue significatifs. Petites courses à Havelock, auto-proclamée Capitale mondiale des moules géantes à coquilles vertes, mais pas envie d’y goûter, alors on pique-nique au bord des marais d’un sandwich et d’une pomme. On roule ensuite jusqu’à Pelarus bridge, départ de plusieurs balades dans la forêt primaire. On choisit de faire la balade qui emprunte un pont suspendu au-dessus de

la Pelarus

river, qui coule bien

15 m

en-dessous… le chemin longe le bord des falaises qui tombent dans la rivière, le sol est détrempé et boueux, c’est un peu impressionnant. Les fougères sont toujours aussi belles et de vraiment grandes tailles. Pas mal d’eucalyptus aussi. Retour à Picton par la route des vignobles de Blenheim. Arrêt au playground de Picton. Détente au motel. On regarde les infos pour connaître les prévisions météo pour demain (pluie et soleil…) et pour en savoir un peu plus sur le tremblement de terre qui faisait

la Une

des journaux à la caisse du supermarché : le tremblement de terre, d’une très forte intensité, a eu lieu dans une zone inhabitée du sud de South Island, c’est donc normal qu’on n’ait rien ressenti… Dîner au Barn, restaurant de Picton, où l’on goûte aux fruits de mer locaux…

18 juillet 2009

Hello South Island !

10e jour.

Réveil très matinal pour réussir à prendre le ferry de 8h25 en direction de l’île du Sud. Il ne pleut plus mais nous essuierons tout de même un gros grain alors que nous attendons dans la voiture juste avant d’embarquer. Le ferry est d’une très grosse taille, avec au moins 8 ponts, dont un réservé à une salle de cinéma et à un espace de jeux pour enfants. La traversée se fait sans encombre, la mer est calme, tout juste un peu de houle au passage du détroit de Cook. Et les Néo-Zélandais aiment tellement les moutons qu’ils en mettent même au sommet de leurs vagues ! Le voyage dure trois petites heures, et l’on aperçoit très vite les côtes de South Island. Au loin, des hauts sommets enneigés. Tout près, des montagnes couvertes de landes ou de forêts de pins qui plongent dans la mer. Tout semble très sauvage, il y a à peine une petite maison de temps en temps au bord de l’eau qui indique que la zone est habitée. On arrive à Picton à l’heure du déjeuner. Petites courses au supermarché sur High street. La ville a l’air très tranquille, elle se targue pourtant de posséder la plus grande marina de NZ ! Il y a effectivement des voiliers amarrés un peu partout mais pas grand foule malgré tout. Nous déjeunons dans un grand parc, d’où nous avons un superbe point de vue sur Picton et le Queen Charlotte Sound. Nous trouvons ensuite notre motel, qui est en bord de mer. Installation puis départ pour une jolie ballade à Karaka Point, site historique maori. Vues sur le sound magnifique. Le chemin longe des à-pics, si on ne fait pas attention où l’on met les pieds, plongeon de

15 m

direct dans la mer !! Goûter sur une plage étroite pleine de coquillages. Les enfants trouvent divers trésors, dont des oursins et des étoiles de mer. Exploration des rochers. Le soleil fait son apparition et c’est bien agréable. Retour au motel avec un passage par Picton : la ville dès 17 h s’endort, on sent bien que l’hiver n’est pas la saison touristique. Il y a un monuments aux morts pour le souvenir des hommes de Picton tués pendant la guerre de 14-18 : 31 y sont morts… (et la particularité momentanée de ce monument, sorte d’arc de triomphe d’environ

8 m

de haut, est d’avoir en son sommet une statue de soldat coiffée… d’un plot de signalisation de travaux !)

Et, oups, I did it again… je me suis acheté une nouvelle paire de chaussettes en fourrure de possum… y’avait des promos dans la boutique de souvenirs…

18 juillet 2009

Rainy Welly

9e jour

Wellington. Il commence à pleuvoir alors que nous nous réveillons. Et il flotte carrément lorsque nous sortons pour marcher jusqu’au musée Te Papa, qui se trouve à moins d’un quart d’heure à pied. Le motel est très bien situé au coeur de la ville et c’est très agréable de ne pas devoir prendre la voiture pour une fois ! Le musée Te Papa est le musée national de Nouvelle-Zélande, ouvert en 1998. Un grand espace est consacré aux phénomènes naturels qui affectent le pays, en particulier les tremblements de terre et les éruptions volcaniques. Tout est présenté de façon très ludique et pédagogique, le seul souci… est que tout est en anglais, évidemment ! Léonard, malgré nos traductions, semble assez frustré… Il s’amuse pourtant autant que Titouan et Marion à manipuler les diverses animations. On peut même entrer dans une petite maison qui bouge comme si elle subissait un tremblement de terre, impressionnant ! On déambule à travers les différents espaces. Faune et flore natives de Nouvelle Zélande, j’apprends ainsi que le possum (celui des chaussettes !) a été introduit en NZ depuis l’Australie et qu’il s’y plaît vraiment beaucoup car il n’a ni prédateur, ni parasites qui l’ennuient… Actuellement, il y aurait environ 20 possums pour un habitant en Nouvelle-Zélande… (je vais devenir imbattable sur cette petite bête). On apprend aussi plein de choses sur l’histoire du développement de l’occupation humaine en Nouvelle-Zélande et les transformations géographiques et biologiques qui en ont découlé. Autre espace consacré à l’histoire et à la culture maories : depuis une dizaine d’années, les Maoris trouvent la reconnaissance de leur culture de la part des anglo-saxons et ils semblent prendre une place de plus en plus importante dans la vie sociale du pays. Cela dit, la domination blanche est encore très visible.

Nous rentrons au motel pour déjeuner. Pascal profite du temps de repos pour retourner sur Cuba street faire du shopping et trouve deux t-shirts à son goût. Puis nous partons – toujours sous un petit crachin qu’on pourrait dire breton – pour une promenade dans les rues de Wellington : rues très commerçantes  - Lambton Quay, les champs-élysées locaux surnommé le Golden Mile – et animées. Nous prenons le Cable car – très très semblable au funiculaire de Saint Hilaire du Touvet – pour monter en haut de la ville. Il fait gris mais l’on a quand même un joli panorama. La mer ne semble pas démontée, on voit un ferry arriver de l’île du Sud. Le terminus du Cable car se trouve à côté du Botanic Garden. Après un petit détour par le musée du Cable car, nous redescendons vers le centre ville à travers les jardins. Super playground avec une tyrolienne d’enfer. Le grand jeu des enfants ensuite tout le long de la descente sera de suivre les fleurs fuschia et orange peintes au pochoir qui servent de marquage au sol pour indiquer le chemin à suivre vers la city, le grand gagnant étant évidemment celui qui arrive à mettre le premier les pieds sur la pauvre fleur… 

Retour en flânant vers le motel : goûter de cookies (10 cents moins chers qu’à Auckland) et achat de t-shirts pour les garçons.
Dîner frugal – pas beaucoup de supérettes dignes de ce nom dans Wellington même et pas envie d’aller au restau – puis coucher tôt : demain, on prend le ferry vers South Island et il faut être prêt à 7 h du matin…

18 juillet 2009

Hummm les sources d'eau chaude !

7e jour et 8e jour

Dimanche. Le ciel est gris et bas lorsque nous nous réveillons. Petit déjeuner dans la jolie salle à manger du bach loué à Taupo. Bach est le terme employé par les Kiwis pour désigner une maison de vacances.

Nous partons pour deux très courtes balades au nord de Taupo : admirer les Huka Falls, désignées comme le site naturel le plus visité de Nouvelle-Zélande : cascades et chutes d’eau  de la rivière Waikato à travers une gorge très découpée. L’eau est turquoise, nous remontons un petit chemin qui longe la rivière pour aller de point de vue en point de vue. Puis nous allons voir un lâcher d’eau à partir d’un barrage sur la même rivière. Tous les jours à heure précise les vannes du barrage s’ouvrent pour permettre au petit lac créé en amont de ne pas déborder et surtout pour alimenter la petite centrale électrique qui se trouve en amont. A midi pile, les vannes s’ouvrent donc et l’eau s’élance pour remplir le cours asséché des Aratiata rapids. C’est impressionnant ! On suit une nouvelle fois le cours de la rivière sur un chemin parallèle. Les enfants ont faim : on pique-nique sur le parking mais le vent souffle, il commence à pleuvoir, il fait frooooooooid ! Retour à la maison, sieste et moment calme. Léonard a trouvé parmi les jeux proposés sur une étagère un mini-billard : parties endiablées entre Titouan, Pascal et lui !

Puis en fin d’après-midi, nous allons nous relaxer aux piscines d’eaux chaudes de la ville : deux piscines remplies d’eaux de source à 39° et 37° : c’est très chaud mais tellement agréable !!! L’eau est verte et il ne faut surtout pas mettre sa tête sous l’eau : il y a un risque de méningite dû à la présence possible de microbes… On jongle entre les deux piscines, le jacuzzi et la piscine d’eau « fraîche » à 28° ! Dès que l’on sort de l’eau, on est agressé par le froid ! La journée se termine par un dîner dans un des restaurants de Taupo mais les enfants sont tellement bien relaxés par la séance de baignade qu’ils s’endorment sur place ! Après des petites courses pour avoir de quoi remplir nos estomacs au petit déjeuner suivant – un des supermarchés de la ville est ouvert  7 jours sur 7 de 6 heures du matin jusqu’à minuit ! Je sais à qui ça plairait, des tels horaires d’ouvertures et donc de travail….- nous rentrons à la maison pour une bonne nuit de sommeil…

Lundi. Départ pour Wellington vers 10 h. La journée va être longue, le trajet prévu est l’un des plus longs de notre voyage. Petit imprévu :

la Desert

Road

que nous devions emprunter est fermée à cause de chutes de neige… Dommage, on nous avait tellement parlé de cette route (bien faire le plein d’essence avant surtout, car aucune station ne se trouve sur cette portion de route…) qu’on est un peu déçus… mais la route proposée en échange est impressionnante aussi : très belles vues sur le Tongariro national park et sa série de volcans enneigés, végétation spéciale à la région : toundra, forêt primaire, herbes rases et zones de buissons très denses… Puis après un pique-nique expédié (toujours très froid dehors), nous traversons la région de

la Whanganui

River

, région très sauvage avec très peu d’infrastructures, de villes ou de villages : paysage très accidenté, lande rase, torrent, petits monts avec un seul arbre planté au sommet et des moutons, des vaches, des moutons, des vaches, des moutons, des moutons, des moutons….. La route est longue, très longue… Puis on longe la mer de Tasmanie en roulant dans une plaine verdoyante (encore des moutons, des vaches et des moutons)… Plus on approche de Wellington, plus le paysage s’urbanise évidemment. Maisons accrochées aux collines, centres commerciaux. On aperçoit un bref instant la côte de l’île du Sud, attention, île du sud, on arrive mercredi ! On fait un arrêt pour le goûter sur une petite plage à

30 km

de Wellington avec vue sur

la Kapiti

Island

– qui est une petite île réserve pour oiseaux – Marion offre les miettes de son sandwich aux mouettes du coin tandis que Pascal et moi partons à la chasse aux trésors : un joli coquillage, un caillou pour le cairn de la cour de Sassenage et trois étonnants morceaux de bois flotté.

Nous arrivons à Wellington à la nuit tombante et trouvons notre motel sans encombre. Il se situe en plein centre-ville, ce qui est plutôt pas mal car nous allons ainsi pouvoir passer la journée de demain à visiter la capitale néo-zélandaise à pied. L’appartement est grand, très bien équipé et c’est normal car c’est le plus cher quasiment de tout notre séjour… Petite balade dans les rues proches, pour trouver de quoi nous nourrir au dîner et prendre aussi l’air de Wellington. La ville semble très active et plus grande qu’Auckland. Demain, visite du musée Te Papa et promenade dans la ville !

18 juillet 2009

Bye-bye J-J !

6e jour

Départ de Tauranga, adieux à Sharlene, Jay-Jay et Naomi. La prochaine fois que nous les verrons, ils seront installés à Aix-en-Provence ! Le temps est gris, ce qui fait que la nuit a été moins froide que la précédente… Passage par Mont Manganui, surfshops toujours… Balade sur la plage pour Pascal et les enfants pendant que je prends ma dose d’internet dans un cybercafé… Nous partons pour Lake Taupo, la route passe par Rotorua, nous déjeunons sur une aire au bord de la route. Il fait froid… On traverse des forêts de pins, des campagnes avec de petites collines qui ont l’air de pâtés de sable déposés au hasard par un géant enfant, moutons, vaches, élevage de biches… Oiseaux ressemblant à des pies au bord de la route, avec la presque totalité de leur dos en plumes d’un blanc éclatant et le reste du corps tout noir. La zone de thermalisme se signale par des fumées blanches qui montent ver le ciel d’un peu partout, surgissant au beau milieu de buissons ou de rochers, témoins de l’activité brûlante de la terre ! Arrivée à Taupo en milieu d’après-midi, on trouve la maison sans encombre. Courses, puis goûter au bord du lac, en compagnie d’un couple de canards très intéressé par les cookies que nous tenons dans les mains… Titouan prend pour leurs petits les trois moineaux qui les rejoignent !

Déambulation dans la ville, où une animation sur le thème de l’hiver est organisée : neige tombant de la plate-forme d’un pick-up et avec laquelle les petits kiwis jouent à faire des boules de neige, petit concert de chansons rock et feux de braseros sur les trottoirs… C’est très bon enfant ! Les néo-zélandais sont étonnants : ils ne semblent pas prendre la mesure du froid qui règne et se promènent habillés comme si c’était l’été : short, chaussures – et bien souvent tongs – sans chaussettes (doivent pas connaître la douceur des chaussettes 60% mérinos- 40% fourrure de possum !). Toutefois on en croise parfois certains qui ont l’air d’avoir intégrés qu’on est bien en plein hiver austral et qui portent bonnets, manteaux et bottes fourrées… cependant il faut surtout dire que la moyenne serait plutôt un mixe des deux : sweat-shirt, short et tongs avec bonnet !

On rentre dans la maison, qui est une maison de vacances typique de

la Nouvelle-Zélande

: bardeaux de bois, grand salon avec baies – vue superbe sur Taupo, le lac, le Tongariro National Park et le Mont Ruapehu, tout enneigé au loin. Sharlene m’a raconté la légende maorie associée à cette montagne, hier soir – cuisine et salle à manger attenante, deux grandes chambres plus une petite pièce avec deux lits superposés. La cheminée dans le salon chauffe bien le séjour mais sa chaleur ne parvient pas jusque dans les chambres : on décide de faire dormir les trois enfants ensemble dans un des deux grands lits, ils commencent par râler puis trouvent cela très drôle ! Les lits sont équipés de couvertures électriques, c’est efficace mais j’ai toujours peur que les enfants soient électrifiés pendant leur sommeil ! (les lits de Birkenhead en étaient aussi équipés)

Demain, s’il ne pleut pas trop malgré les prévisions de la dame à la télé, promenade autour de Taupo, on espère pouvoir aller admirer les Huka Falls, cascades sur

la Waikato

River

, rivière qui prend sa source dans le lac puis serpente à travers le nord de l’île du Nord…et détente en fin de journée dans les hot pools de la ville, bains d’eaux chaudes thermales.

11 juillet 2009

Hey now, hey now !

Spéciale dédicace to Natte ! Entendu Crowded House dans un des surfshops !

Sinon, il fait gris aujourd'hui, nous sommes en partance pour Lake Taupo. Il caille mais mes chaussettes keep my feet warm... Trouvé un webcafé à Mount Manganui où nous sommes à nouveau de passage pour écumer les surfshops à la recherche des sweat-shirts kiwis... Bredouilles once again, mais Pascal a acheté un beau sweat-shirt Quicksilver...

Trois heures de route devant nous... avec détour par des zones géothermales.

See you !

11 juillet 2009

Mount Manganui

5e jour

Beau temps ensoleillé toujours. Mais il fait très froid ! Pascal a trouvé les vitres de la voiture pleines de givre ce matin. La maison de Sharlene et Joshua est comme la plupart des maisons kiwis : pas du tout bien isolée, simple vitrage et pas de système de chauffage central ! Un poêle à bois chauffe le séjour mais ne suffit pas pour les chambres : au réveil, tous les enfants ont l’air frigorifié ! Une séance de trampoline dans le jardin les réchauffe instantanément.

Départ dans la matinée pour du shopping à Tauranga : Pascal veut trouver les mêmes sweat-shirts que ceux de Sharlene et de Jay-Jay. Marque kiwi : RPM, avec l’emblème du kiwi décliné sous toutes formes… On visite tous les surfshops de la ville : bredouilles. Normal, Sharlene nous dira dans l’après-midi que c’est dans la ville voisine, Mount Manganui qu’on les trouve… Déjeuner sur le bord de la baie, pizza, sandwich et spinach roll achetés dans une bakery. Ambiance très tranquille, la lumière est très nette et forte. Beaucoup de gens en train de se promener ou de courir. (beaucoup… tout est relatif ! à rapporter à la taille de la NZ : on croisera donc une bonne dizaine de personnes sur la promenade du bord de mer pendant notre pause déjeuner. )

On retourne en ville : j’achète un t-shirt super chaud en prévision du séjour à Taupo (très froid, comme à Grenoble dit Sharlene) et dans l’île du Sud. J’investis aussi dans une paire de chaussettes de compèt’ : 60% laine de mérinos – ah bon ? y’a des moutons dans le coin ? – 40% fourrure de possum, l’espèce de fouine qui s’attaque aux kiwis et que les Néo-Zélandais sont autorisés à chasser sans remord, j’espère qu’elles tiendront leurs promesses !

On retrouve Sharlene et ses deux enfants (Kitana et Billy sont chez les parents de Sharlene à 4 heures de route de Tauranga) ainsi que la cousine de Sharlene et ses deux fils pour aller monter tout en haut du Mont Manganui. Dommage, les piles de l’appareil-photo nous lâchent à ce moment et évidemment, les piles de rechange sont restées à Tauranga… Chouette ascension, les enfants assurent, la vue à 360° est splendide… Redescendus en bas, les enfants jouent à la chasse aux moutons qui paissent pourtant pacifiquement sur les flancs du Mont.

Mont Manganui est aussi une ville balnéaire sur le Pacifique qui est très connue pour son spot de surf.

Retour avec un détour par le Fish and chips local : on goûte enfin la spécialité du pays, et c’est bon (gras, mais bon).

11 juillet 2009

Chez les Maoris

2e et 3e jours

Départ d’Auckland pour Tauranga. Discussion sympathique avec les propriétaires du motel. Il fait gris mais pas de pluie. Route à travers la campagne, troupeaux de vaches noires et blanches. Traversée de Paeroa, arrêt pour faire un tour dans la boutique de surfwear du coin. Déjeuner dans un petit boui-boui de la petite ville de Te Aroha, ville connue pour ses thermes et son geyser d'au moins 5 mètres. Nous attendons patiemment pour le spectacle du geyser : ouaouh ! au moins… 40 cm de haut ! Bain de pieds dans un bassin spécial avec une eau de 38°, c’est chaud et c’est très ressourçant !

Retour à la voiture sous une grosse averse.

Arrivée à Tauranga, on trouve la rue des Heke sur un coup de hasard. Leur maison est typique, très chouette, grande, avec un trampoline dans le jardin !

Les enfants sont contents de se retrouver, Joshua n’est pas là, il est dans l’avion en route pour la France !

Lendemain : il fait grand beau ! Départ pour Rotorua, capitale du géothermalisme et de la culture maorie. Nous visitons Rainbow springs et Kiwi encounter le matin : présentation des animaux et des arbres endémiques de Nouvelle-Zélande, puis visite d’un centre spécialisé dans la protection des kiwis : les œufs sont récupérés dans la nature, les petits kiwis sont suivis jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment grands pour vivre seuls dans la nature. On a pu voir trois kiwis – dont un de 40 ans ! – dans une sorte de grande cage, ils étaient bien plus grands que ce que j’imaginais !

Déjeuner dans le Governement Garden, le soufre est partout dans l’air, Titouan trouve cela insupportable !

Grand playground pour les enfants, « on dirait que c’est Fort Boyard ! »

Puis visite de Te Puia, centre géothermal avec un grand geyser (3 à 4 mètres vus, 30 mètres annoncés… seraient pas un peu Marseillais ces Néo-Zélandais ?) et spectacle maori. Cérémonie de bienvenue et haka impressionnants. Promenade au milieu des fumerolles et des mares de boue bouillonnnates. Belle lumière de fin de journée. Retour par l’autre route, très en travaux, ponts à une seule voie, il faut être prudent !

11 juillet 2009

Lion Rock

2e jour, mardi 7 juillet 2009

Grosse nuit de sommeil, lever vers 08 h. Marion continue sa grasse matinée pendant que nous prenons le petit déjeuner : elle fera presque le tour du cadran !

Départ pour les Waitakere Range, un parc naturel à l’ouest d’Auckland. La conduite à gauche de Pascal est de moins en moins hasardeuse, mais nous sommes toujours un peu désarmés lorsqu’il s’agit de changer de direction, de traverser une route, ou de prendre un rond-point !

Le paysage est très verdoyant et vallonné, on surplombe de temps en temps la région d’Auckland, avec au fond

la Sky

tower et les îles volcaniques.

Rapidement, on s’enfonce dans la forêt primaire, qui est vraiment très belle. Beaucoup d’arbres fougères, de mousses et des cris d’oiseaux inhabituels (Marion appellera ces oiseaux les « Touroucoucourou »). Petite promenade dans la forêt, plein de sentiers accessibles et bien entretenus. Il fait frais à l’ombre et très bon au soleil. On essuie une seule grosse averse alors que l’on roule en direction de Piha. On comprend pourquoi c’est si vert ! Arrivés au bord de

la Mer

de Tasmanie, on se promène sur la plage de sable noir. Les vagues sont très impressionnantes, la mousse du bord roule sur le sable vers les dunes et les embruns se dispersent très loin au-delà de la plage. L’endroit, très connu pour son spot de surf et pour son rocher sacré pour les Maori, le Lion Rock, (sur lequel on peut monter, ce que l’on fera avec…enthousiasme et ventre dans les talons) est plutôt désert. Très belles maisons en bois avec des terrasses parfaites pour admirer le coucher de soleil sur la mer, mais aucun commerce et peu de gens rencontrés. Deux pères avec leurs enfants jouent à se faire des passes sur la plage avec un ballon de… rugby ! Eh oui, si on l’avait oublié, on est bien en Nouvelle-Zélande !

Pique-nique sur le bord des dunes en compagnie d’oiseaux peu farouches et plutôt affamés. Balade le long de la plage, concours de saut en longueur.

Retour par Auckland.

Visite du centre ville récent : buildings, grandes marques internationales. Les passages piétons sont sonorisés et le petit couinement du début du signal pour traverser fait beaucoup rire Marion.

Nous montons à

la SkyTower

, qui est la grande fierté d’Auckland :

328 m

de haut, plus grande tour de l’hémisphère Sud et

4 m

de hauteur de plus que

la Tour

Eiffel

! La vue d’en haut est évidemment grandiose, d’autant plus que la météo du jour est parfaite pour ce genre de spectacle : grand beau sans nuages. On voit loin, très loin, sur 360°. Des gens s’amusent avec l’attraction à frissons : sauter et descendre du haut de la tour suspendu à deux fils ! Pas pour moi, merci, même si Léonard m’assure qu’il est prêt à m’offrir un saut pour mon anniversaire !

Retour à Birkenhead. Dîner, excitation quasi-hystérique des enfants qui continuent même une fois couchés à faire les fous !

11 juillet 2009

Fatigués mais contents

Nouvelle-Zélande, jour 1.

Après un très très très très très très très long voyage, nous voilà enfin arrivés !

Les vols et les transferts se sont bien passés, nous avons visité les aéroports de Roissy, Heathrow, Dubaï, Melbourne et Auckland. Au bout de quelques temps, impression de flotter dans un temps irréel, comme si le voyage n’allait jamais s’arrêter, sans plus aucun repère de jour, nuit ou heure de repas… Petite frayeur à Londres, au moment de l’enregistrement pour le vol pour Dubaï : comme j’ai acheté mon billet à mon nom de femme mariée, il faut l’autorisation d’un supérieur pour modifier les infos correspondant à mon passeport ! Le vol est retardé, les attentes aux contrôles interminables mais sans souci.

A Dubaï, on atterrit au milieu du désert. Il nous faut prendre une navette pour rejoindre l’aéroport. On sort donc dehors quelques minutes : il est 8 heures du matin et on étouffe déjà ! Il fait environ 40 ° et l’aéroport baigne dans un nuage de poussière et de vapeur.

Contrôle très light, moi qui avais lu partout que les officiers étaient très inquisiteurs ! Lors du vol Dubaï-Melbourne, Pascal d’ailleurs retrouvera enfin dans une des poches de sa polaire le gros coupe-ongles qu’il cherchait depuis des mois ! Ce coupe-ongles a donc passé tous les contrôles sans aucun problème !

6 heures de vol, puis 13 heures, puis 3 heures, c’est long, très long. On mange, on dort, on regarde des films – chacun a son petit écran personnel et un choix de plus de 150 films – et on joue à des jeux électroniques. Belle vue sur le désert au départ de Dubaï, puis mer de nuages et coucher de soleil. On fait scrupuleusement la gym des pieds pour faciliter la circulation sanguine.

Arrivé de nuit à Melbourne – il est 5 heures du matin – la ville est très plate, tracée au cordeau et très illuminée. L’atterrissage se fait en douceur, jamais eu un atterrissage aussi doux !, je le dirai d’ailleurs au commandant de bord croisé au contrôle en zone de transit. Tout le monde est très cordial, un couple de Néo-Zélandais revenant d’Allemagne où il était allé rendre visite à leur fille nous guide très gentiment car la signalétique dans l’aéroport pour la zone de transit est un peu inexistante ! Nous en profitons pour acheter des peluches pour les enfants : petit souvenir du pied posé en Australie : deux kangourous et un koala !

Nous retrouvons le même avion, les mêmes places et c’est reparti pour la dernière ligne droite !

L’arrivée en Nouvelle-Zélande se fait sous un temps changeant : soleil sur la campagne survolée, pluie battante pour l’atterrissage ! Accueil nature dans l’aéroport : des chants d’oiseaux sont diffusés par haut-parleurs ! Passage sans problème pour l’immigration, le fait d’être en famille a l’air de simplifier beaucoup les contrôles en général.

On récupère nos bagages : ils sont tous là ! Passage du contrôle des importations : pas de souci non plus (on doit déclarer nos chaussures de randonnées, qui sont vérifiées au niveau de la propreté pour éviter que l’on apporte en NZ des bactéries)

Récupération de la voiture et zou, c’est parti pour rejoindre notre premier motel ! La conduite à gauche est chaude, très chaude, c’est Pascal qui s’y colle ! Difficile de ne pas confondre essuie-glaces et clignotant, leurs emplacements sont intervertis !

Le motel est situé à Birkenhead, une banlieue résidentielle du nord d’Auckland : vallons très verts et jolies maisons en bois aux toits verts, rouges ou gris. Ambiance très anglo-saxonne. On part faire de petites courses alimentaires : découvrir les produits du supermarché est une vraie balade instructive ! Rayon interminable de pains de mie et yaourts… euh… improbables.

On prend le goûter dans un joli parc (Chelsea domain) mais il fait froid et nous sommes très fatigués, retour au motel !

Douche, dîner, un peu de télé histoire de se faire à l’accent (ici, on dit souvent « i » à la place de « e » comme lift pour left) et à la culture télévisuelle !

Grande nuit, avec consigne de ne pas se lever avant 6 heures du matin, il faut que l’on se fasse à l’heure locale !

(sorry, no photos... oublié de télécharger un logiciel de réduction de taille des images...)

2 juillet 2009

Presque prêts !

Alors voilà... les jours tant attendus sont enfin très très proches ! Départ dans moins de 24 h... Début du périple qui va nous emmener à l'autre bout de la Terre.

Donc...

Demain, vendredi : trajet Grenoble-Paris en voiture.

Samedi : vol Paris-Londres puis Londres-Dubaï.

Dimanche : Dubaï-Auckland via Melbourne.

Arrivée prévue aux antipodes : lundi 12 h 45 (heure locale, of course ! pour notre petit organisme, il sera encore 2 h du matin...)

Allez ! Je retourne finaliser les bagages !

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Les Bouli la tête à l'envers
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