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Les Bouli la tête à l'envers
Les Bouli la tête à l'envers
23 juillet 2009

Et voici la pluie...

16 et 17e jours.

Mardi. Après les préparatifs classiques du matin (dont un petit déjeuner qui s’anglicise : pancakes maison), nous partons pour une promenade d’une heure avec pour but d’atteindre un point de vue sur Hanmer Springs et les montagnes environnantes. Les enfants – enfin surtout les garçons et surtout Titouan – commencent par râler : il fait marcher, ça monte, c’est trop long… On grimpe sur un large sentier bien balisé, dans une forêt de grands grands pins. Le point de vue est, comme on commence à en avoir l’habitude, splendide, mais on ne s’en lasse pas ! Le retour se fait plus facilement, forcément ça descend ! Déjeuner au motel, puis nous partons faire un parcours de mini-golf juste à côté. Le ciel menaçant depuis le matin est de plus en plus gris et la pluie commence à tomber alors que nous en sommes au 8e trou. Nous finirons le parcours sous une pluie battante : Pascal est la grand gagnant, suivi de près par Léonard, puis Hélène puis Marion et Titouan. Le reste de la journée se passera au chaud au motel, le vent soufflant de plus en plus fort et la pluie tombant de plus belle ! Nous avons bien fait d’aller nous baigner dans les sources d’eaux chaudes la veille !

Mercredi. Nous quittons Hanmer Springs sous un beau soleil mais la direction que nous allons prendre pour rejoindre notre prochaine étape, Hokitika, nous montre un ciel peu engageant… Petites courses juste avant de partir de la ville (tongs pour les garçons, cadeau pour Mister, petit bijou pour Marion). La route que nous prenons passe par le Lewis Pass, un col situé à plus de 800 m d’altitude (Hanmer Springs : 350 m). Nous longeons des rivières qui doivent avoir des cours plus larges au printemps à la vue des champs de pierre qui les entourent, des forêts et des paysages désertiques. Peu de villages ou même de maisons isolées. Les hommes qui vivent dans les quelques hameaux traversés doivent se sentir parfois bien seuls au monde ! (et c’est peut-être ce qu’ils recherchent, les paysages que nous voyons me font penser à ceux du film Into the Wild, dont nous avons revu quelques passages à la télé néo-zélandaise il y a deux jours). Nous passons de l’autre côté de la chaîne des Alpes du Sud, dans la région du Westland, surnommé Wetland, car il pleut énormément… D’ailleurs, nous sommes là pour le vérifier : il pleut, il pleut, il pleut… La météo a placé cette région (ainsi que plusieurs autres de la NZ) en alerte niveau pluie et vent (heavy rain and strong wind) pour les deux jours qui viennent. Nous profitons tout de même d’une petite éclaircie pour pique-niquer en extérieur sur une aire de bord de route : les 15 minutes accordées sans gouttes sont exactement ce qu’il nous fallait ! Nous arrivons à Hokitika en tout début d’après-midi après avoir longé la mer de Tasmanie, qui est déchaînée mais moins impressionnante que le Pacifique. Le sable de la plage est gris très foncé, voir violet par endroit. Beaucoup de bois flotté jonche la plage, il y a peu de coquillages mais de très jolis gros galets aux multiples rainurages. Nous trouvons le motel en tâtonnant un peu. Le propriétaire est charmant, et très bavard : je ne comprends pas grand chose de ce qu’il nous décrit des attractions de la ville et des environs, mais une chose en ressort : il faut que nous allions voir les glaciers qui se trouvent à deux heures de route de Hokitika… On n’avait pas prévu d’y aller, trouvant que cela rajoutait trop de route, mais il nous a convaincu ! Nous irons donc demain… En fin d’après-midi, nous faisons un petit tour en ville, qui a l’air d’être restée figée dans les années 50 : impression de far-west et de bout du monde… La ville est connue pour ses artisans qui travaillent le jade (néphrite) et en font des bijoux, représentant traditionnellement des symboles maoris. Visite donc de plusieurs boutiques, mais rien qui ne me plaise vraiment… Petites courses (qui assomment Léonard, mais il faut bien que l’on achète de quoi remplir cinq estomacs souvent très affamés). Dîner de fish and chips locaux, c’est typique, mais qu’est-ce que c’est gras !

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Commentaires
N
On reste sur notre faim ! Avez vous pu les voir les glaciers?<br /> Nous on en a vu plein et maintenant nous faisons route vers le Pacifique. Ah le Pacifique !<br /> Gros bisous, je sens que nous allons passer du temps au telephone tres bientôt ... Nanouche
Les Bouli la tête à l'envers
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